Le Grand Palais de Paris a été conçu pour l'exposition universelle de 1900.
La surface au sol est de 13.500 m2 , la nef de 200 mètres de longueur, couverte d'une immense verrière s'élevant à 45 mètres sous le dome. Depuis 2007 à lieu l'exposition MONUMENTA.
Le Centre national des arts plastiques, établissement public, opérateur du ministère de la Culture et de la Communication dans le domaine de l'art contemporain invite les artistes les plus importants de la scène internationale.
En 2010 l'installation de Boltanski procurait une émotion profonde allant jusqu'à l'angoisse. Pas d'angoisse avec Daniel Buren lorsque l'on pénètre dans la nef, plutôt un enchantement devant l'éclat de la lumière qui émane des disques transparents colorés.
On retrouve, dans la forêt de poteaux noir et blanc, ses tableaux de 1965 qui mêlaient formes arrondies et bandes de tailles et de couleurs diverses.
Daniel Buren (né en1938) a agencé son installation en harmonie avec l'architecture du Grand Palais ou l'on retrouve le cercle dans la coupole, les arcades et les escaliers.
Le soleil brillait aujourd'hui à Paris et la lumière inondait la nef, jouait avec les cercles combinant les couleurs, mélant les reflets.
On aime ou l'on n'aime pas, chacun son opinion (la critique partagée est même parfois très dure : "...l'ombre de la vulgarité entache l'ensemble, renforcée par la médiocrité de la réalisation du faux plafond ; soudures non meulées apparentes des colonnes, et films plastiques colorés mal collés sur les disques de verre" (Télérama-Olivier Cena)
Je n'ai pas vu de vulgarité, je n'ai pas remarqué les défauts techniques, j'ai aimé zigzaguer dans ce labyrinthe ludique au sol coloré par la projection de la couleur (comme le font les vitraux ), rechercher les transformations de la coupole dans les cercles transparents, être surprise au fur à mesure de la montée du grand escalier par le lac multicolore où viennent se noyer les reflets de la verrière... je me suis simplement laissée porter par la lumière de ce jour ensoleillé et heureux.